Le fait que le Qatar ait accueilli la Coupe du monde masculine 2022 de la FIFA s’est accompagné d’abus généralisés à l’égard des travailleurs migrants, avec notamment des milliers de décès inexpliqués, des vols de salaires généralisés et des frais de recrutement exorbitants. Ni les autorités qatariennes ni la FIFA n’ont indemnisé les ouvriers victimes d’abus sans qui cette compétition n’aurait pas pu se tenir. Par ailleurs, les travailleurs migrants ont subi de nouvelles formes d’exploitation après la fin de la Coupe et risquent même que le gouvernement ne fasse marche arrière sur les réformes existantes. Les lois qatariennes discriminent les femmes à cause des politiques abusives de tutelle masculine, ainsi que les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT). Les autorités restreignent la liberté d’expression et ont renforcé leurs capacités de surveillance.
Les règles de tutelle masculine entravent leur capacité à voyager et à se déplacer à l’intérieur de leurs pays
Des frais exorbitants et illégaux ont été imposés aux personnes recrutées pour construire les infrastructures de la Coupe du monde
Le Brief du Jour du 18 juillet 2023
Les règles de tutelle masculine entravent leur capacité à voyager et à se déplacer à l’intérieur de leurs pays
La FIFA et les autorités du Qatar n’ont versé aucune indemnité et restent muets sur les vols de salaires
La finale se jouera pourtant lors de la Journée internationale des migrants
« Nous avons bâti ces tours », rappellent les travailleurs migrants qui ont rendu possible le déroulement de ce tournoi
Des travailleurs népalais et des membres de leurs familles s’expriment dans une vidéo à l’approche de la Coupe du monde
Ce guide porte notamment sur les graves atteintes aux droits des travailleurs migrants et sur les réformes requises
Les personnes LGBT sont confrontées à la stigmatisation et à des difficultés de santé mentale
Les travailleurs migrants qui ont bâti la Coupe du monde ne méritent pas seulement une indemnisation, ils en ont besoin
À quelques jours du coup d’envoi de la Coupe du monde, la FIFA réfléchit encore au bien-fondé d’un fonds d’indemnisation
