La présidente Claudia Sheinbaum Pardo, qui a pris ses fonctions en octobre 2024, a hérité d’une crise persistante des droits humains, enracinée dans la violence extrême des groupes criminels organisés et caractérisée par des abus généralisés commis par des policiers, des procureurs et des soldats ; parmi ces abus figurent la torture, la détention arbitraire de personnes et les exécutions extrajudiciaires. Le taux d’homicides est extrêmement élevé, et plus de 115 000 personnes sont portées disparues. Le système de justice pénale est profondément inefficace en ce qui concerne la reddition de comptes pour les violences criminelles, et les abus commis par les forces de sécurité. Des centaines de milliers de soldats sont déployés dans le pays pour faire respecter la loi et pour effectuer de nombreuses autres tâches gouvernementales, quasiment en l’absence de contrôle efficace par les autorités civiles. En septembre 2024, le Congrès mexicain a approuvé une série de changements constitutionnels régressifs, notamment une extension du rôle de l’armée dans le maintien de l’ordre et une refonte radicale du système judiciaire, qui risque de porter atteinte à l’indépendance de la justice.

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